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Ici, lorsque je vous parlerai de rêves, je ne vous parlerai pas des phénomènes nuptiaux, que notre imagination amène à se développer. Je vous parlerai des rêves, comme de nos vœux les plus chers, notre idéal, de ce qui nous fait littéralement « rêver ».
Quand on est enfant, on se plaît bien volontiers à rêver d’un avenir radieux. En grandissant, ces rêves disparaissent. Nous laissons les vicissitudes de la vie les étouffer.
Pour grandir et mieux trouver sa place, on va se conformer un peu plus au système, et l’on tend à oublier un peu ses rêves. C’est un peu comme si on abandonnait, ou plutôt on délaissait des parties de nous-mêmes, par peur qu’elles nous posent certains problèmes.
Je ne sais pas si le rêve et le fait de trouver sa place dans ce monde sont corrélés, mais je pense juste que le rêve est un moyen formidable de se donner un cap dans la vie, et à défaut de savoir qui on est, où est notre place, on peut savoir vers où on veut aller.
Et devinez quoi.
Sans rêves, c’est à dire sans passion, il me semble qu’on avance un peu à tête baissée, sans trop savoir où on va, et de plus sans trop savoir qui on est. En tout cas sans rêves, il est difficile de se projeter dans l’avenir avec passion.
Ici, ce ne sera donc pas tant le « pourquoi nous avons abandonné nos rêves » qui sera important, mais plutôt la compréhension d’un moyen d’y croire de nouveau. Il s’agit dans cet article de reprendre passion à la vie, afin de comprendre pourquoi nous ne devrions jamais nous arrêter de rêver.
Notre enfance :
Depuis que je suis enfant, mes parents me rappellent souvent cette phrase (ou quelque chose de ce genre) : « Sache que tout est possible dans ce monde. Mon fils, tu peux faire ce que tu veux. Alors vis tes rêves ! ».
Je pense ne pas être le seul, en tout cas je l’espère ; j’ai reçu cette idée que l’on peut devenir tout ce que l’on veut. Entendre mes parents dire ça, est toujours touchant, et surtout petit j’y croyais dur comme fer.
De cette phrase sont nés plein de rêves, par exemple plus jeune je voulais devenir ébéniste, car j’adorais travailler le bois avec mon grand-père, et cela m’a duré un moment. Ensuite comme beaucoup d’enfants, du jour au lendemain, je pouvais changer de rêve. Ainsi je suis passé de vouloir être pompier à médecin, ou bien à rêver d’être footballeur professionnel (je suis très original ahah). Mais ce temps où l’on rêve grand et l’on rêve de tout, est révolu. J’ai peu à peu perdu une partie de la confiance que j’avais en la beauté de la vie. Suis-je le seul ?
Photo by Annie Spratt
Est-ce parce que je suis devenu pragmatique en grandissant ?
Peut-être que oui, mais pas seulement ! Je reviendrai là-dessus après. J’ai arrêté de rêver parce que plus jeune j’ai dû faire face à un choc. Un choc qui m’a laissé sans mots, et sans aucune chance pour croire encore à cela. Encore jeune enfant, ce choc était pour moi que la réalité du monde dans lequel je vivais, s’est révélée ne pas être la même que celle que je croyais.
Petit, on nous présente une image simplifiée du monde où tout se passe bien, et ainsi je croyais dur comme fer en la bonté de chacun des hommes sur terre. Surtout en voyant mes parents et les valeurs qu’ils me transmettaient… Ah ! Ils semblaient tellement parfaits !
Ma foi, c’étaient des adultes ! Et je rêvais d’en devenir un, un jour. A 3-4 ans, et dans ma logique, il se devait donc que tous les adultes soient pareils. C’est pourquoi j’idéalisais ensuite tous les adultes.
Mais il ne fallut que quelques années de plus pour me rendre compte à quel point je m’étais trompé là-dessus. Les adultes n’étaient absolument pas les êtres que j’imaginais. En grandissant, j’ai découvert que l’honnêteté, le respect, n’étaient pas des valeurs universelles. J’ai découvert que l’on vivait dans un monde, où la justice n’était pas toujours faite, mais qu’il s’agissait plus d’une logique du plus fort ou plus puissant.
Les douleurs :
Ça peut vous sembler bizarre mais ce fut un évènement très douloureux pour moi : tout le monde que j’imaginais était en train de s’effondrer, et mes rêves par la même occasion. Le monde dans lequel je pensais évoluer était la condition sine qua non à leurs réalisations. Dans ce tout nouveau monde, c’était simple : je ne voulais pas y vivre ! Je ne voulais pas y avoir de place tant il me dégoutait ! Donc comment rêver dans un monde où on ne veut pas vivre ?
C’était douloureux parce que c’était comme si j’avais découvert cette vérité trop tôt. Ce que je veux dire par là, c’est qu’au moment où je me suis rendu vraiment compte de ça, j’étais encore trop jeune pour faire quoi que ce soit envers cela. Je n’avais pas les armes ou les ressources, que j’ai pu trouver plus tard pour lutter contre cette vérité troublante.
A l’époque je comprenais juste que le monde que je chérissais n’existait pas, mais j’étais incapable faire quoi que ce soit. Et comprendre une situation mais ne rien pouvoir y faire car on est trop jeune, est horrible !
Ainsi après tant de désillusions, je n’avais plus vraiment d’étoiles plein les yeux. Et je crois que j’ai surtout pensé que rêver semblait être une chose enfantine nous empêchant de voir la réalité terrible du monde qui nous entoure. Et en ce sens si je voulais grandir il fallait arrêter de rêver.
Photo by Kat J
Si nous ne sommes plus enfant alors comment rêver autrement ?
En réalité je n’ai pas arrêté de rêver mais je n’y crois juste plus, je ne crois plus que mes rêves puissent se réaliser.
Alors oui, je suis CERTAINEMENT devenu plus pragmatique en grandissant mais je pense que cela influence ce dont je rêve, plus que le fait de croire en eux.
Je veux dire qu’avec le temps mes rêves ont un peu changé : je me suis mis à vouloir savoir jouer du piano, de la guitare, à vouloir apprendre une nouvelle langue, à m’améliorer en surf, et être plus performant en judo… Bref pas mal de choses. J’ai simplement abandonné les rêves les plus farfelus pour des rêves plus pragmatiques je dirais. Seulement je ne vois pas en quoi devenir plus pragmatique m’a fait ne plus y croire…
La réalité était telle que le problème n’était pas que je n’y croyais pas, mais que je n’avais pas le temps de m’y consacrer pleinement. Mes efforts étaient tellement éparpillés, que je n’observais que très peu de progression. Enfin ce que j’en garde, c’est qu’en essayant d’atteindre mes rêves, je rencontrais un échec. C’est-à-dire, à trop en demander à mon corps, j’en ai fini par me blesser. Deuxième déception avec les rêves…
On atteint alors un nouveau stade : que donne un mélange de pragmatisme et de mauvaises expériences ?
Si j’étais d’accord pour dire que rêver est quelque chose de magnifique, je développais un regard bien plus pessimiste sur la chose : comment voulez-vous croire que l’on peut « tout faire dans ce monde » ? C’est faux !
Comment voulez-vous croire que l’on peut « tout faire dans ce monde », lorsque l’on voit que d’autres plus aisés ont accès à plus de choses ou d’aides que nous ? Avons-nous vraiment tous, les mêmes chances de réussite ? Ou bien comment croire que l’on peut réaliser ses rêves si l’on est désavantagé ? Et suis-je en réalité assez bon pour faire cela ? Ne suis-je juste pas mauvais un point c’est tout ?
Oui, en grandissant on réalise que « tout » n’est pas aussi simple que cela, et on se met à croire que certaines choses ne sont pas faites pour tous. Au tel point que j’ai compris qu’il fallait arrêter de rêver, que je ne deviendrais jamais quoi que ce soit. J’étais un peu une personne qui ne croyait plus en rien et qui errait sans trop savoir où aller, ou ce qu’il voulait…
A quoi bon rêver alors ? A quoi bon rêver quand on est juste là pour survivre ?
Si l’on s’accorde donc pour penser que l’expression « tout est possible » n’est pas tout à fait vraie, peut-on dire qu’elle ne veut rien dire pour autant ?
Faut-il pour autant en oublier ses rêves ? Je ne pense pas, mais alors comment éviter une énième déception ? Que croire ?
C’est seulement après tous ces évènements que j’ai réalisé qu’il m’avait toujours manqué quelque chose pour que je puisse réellement comprendre cette phrase. Pendant toutes ces années, cette phrase ne conduisait qu’à la déception, et sans cet ajout de quelques petits mots, je ne pouvais pas espérer atteindre mes rêves. Sans cela je ne pouvais tout simplement pas comprendre comment les atteindre. Ces mots bien précieux qui me manquaient pendant des années sont les suivants qui nous donne :
« Tout est possible, et tu peux donc accomplir tout ce que tu souhaites, seulement pas tout en même temps. »
Quoi ?! C’est juste ça la différence : « pas tout en même temps » ?
Oui, c’est ça ! Quand on y pense on se dit que ce n’est pas grand-chose mais en réalité ce petit ajout fait toute la différence. Ça ne m’avait jamais été dit avant, mais le jour où j’ai compris cela, tout bascula. Cette fameuse phrase reprenait alors un sens, je me voyais de nouveau y croire.
Voyez-vous cette précision est trop souvent oubliée ! C’est ce que nos parents ont manqué de nous dire et qu’il nous manque pour mieux réussir.
Nous sommes la génération du tout, tout de suite, et attendre pour récolter le fruit de nos efforts ou quoi que ce soit d’autre, nous est parfois impossible. Nous avons tant été habitués à obtenir des résultats rapides depuis notre enfance. Alors comment voulez-vous que pour réaliser nos rêves, nous fassions preuve d’une patience, que nous n’avons jamais su développer auparavant ?
Lorsqu’on comprend qu’on n’a pas le choix pour réaliser nos rêves, que de n’en choisir peut-être qu’un à la fois, alors on devient certainement moins dur envers soi-même, et on se donne plus de chances pour progresser rapidement.
N’en choisir qu’un ! Quel impact pour la vie ?
« Tu peux tout faire, mais faire tout est impossible ! »
Est-ce que ça veut dire que je ne pourrais pas réaliser qu’un rêve dans ma vie ? Non mais peut-être que cela souligne que je ne pourrai pas réaliser tous mes rêves, et ce n’est pas grave !
Peut-être que c’est ce qui rend la vie aussi belle : tout est possible mais on n’aura jamais tout.
Et si nous avions tout, alors que ferions-nous ? Ne connaitrions-nous pas l’ennui ? …
D’autre part, est-ce-que tous les rêves valent d’être vécus ?
Pouvons-nous réellement réaliser tous nos rêves ?
Je ne pense pas, je répondrais par une question : Voudrions-nous réellement que tous nos vœux s’accomplissent ? Je soupçonne la plupart de nos rêves de n’être en fait que des fantaisies.
Rêve ou fantaisie ? La différence ?
Une fantaisie est simplement une construction imaginaire liée à une humeur, un sentiment éphémère.
Je vous donne un exemple. Vous partez une semaine en vacances en Nouvelle-Calédonie ou une autre destination paradisiaque. De retour dans votre routine quotidienne, vous vous surprenez à « rêver » de retourner vivre sur votre île aux eaux transparentes. Ceci n’est qu’une fantaisie.
En effet, entre passer des vacances et s’installer pour de bon là-bas, la perception du lieu et du mode de vie ne sera pas la même. Faut-il pour autant renoncer à ces fantasmes ?
Que nenni. De ces fantaisies naissent nos rêves. Lorsque l’une d’elles commence à se répéter avec insistance, elle finit par devenir une véritable fixation. Le rêve naît alors.
île des Pins, Nouvelle-Calédonie
N’en choisir qu’un ! Sans cela on arrive très souvent à des déceptions, et pourquoi ?
On a très souvent tendance à vouloir entreprendre tant de choses en même temps qu’on s’y perd et qu’il devient de plus en plus dur d’y observer le moindre progrès. C’est-à-dire que sans observer de progrès, on se coupe d’une source de motivation très, très importante.
De plus en faisant plein de choses différentes alors on prend plein de directions différentes en même temps. En donnant la tête un peu partout, on ne sait jamais vraiment où on va. Le souci c’est que à tout vouloir faire en même temps, on risque de se rajouter sans cesse de la complexité là où il y en a déjà bien souvent. Ainsi, sans directions précises, comment voulez-vous vous donner une chance d’arriver un jour à destination ? Ne risqueriez vous pas de tourner en rond sans vous en rendre compte ?
Par exemple dans mon cas, j’ai longtemps voulu tout faire en même temps : j’avais envie de m’améliorer en surf depuis des années, d’apprendre à jouer du piano, d’apprendre à mixer sur des platines, mais pas que, la guitare faisait aussi partie de mes rêves. Je voulais aussi apprendre l’anglais, voyager seul en Europe, et pouvoir apprendre à maîtriser mes émotions car cela me faisait défaut.
Grosso modo, j’ai d’abord lancé mon dévolu sur le surf, le piano et la guitare en me disant que cette année était la bonne et j’allais vraiment m’y mettre pour de bon (c’était un mois de janvier il y a quelques années déjà). J’étais rempli de toute la motivation possible et imaginable pour me lancer, et le moment que je choisissais pour faire cela serait le week-end car la semaine était trop chargée pour moi. Bon même pas besoin de vous dire que cela n’a pas suffi…
J’ai tenu un peu plus d’un mois, pendant lequel je faisais à tour de rôle le week-end une de ces 3 activités. Finalement, j’ai découvert par l’expérience que le weekend, je n’étais pas aussi libre que je l’imaginais entre les devoirs, les compétions de judo, les repas de famille, ou chez les amis… Il y a donc eu des semaines sans, et peu à peu ma motivation s’est estompée. J’étais mécontent car je n’avais pas l’impression de progresser, et je devais souvent presque tout recommencer de zéro car je n’étais pas assez régulier.
Photo by Tim Marshall
Avis :
Je n’ai jamais pleinement réussi, tandis que je pense sincèrement que si je m’étais donné à fond dans le surf pendant 1 an, j’aurais rencontré suffisamment de progrès et de satisfaction, pour ensuite relâcher un peu les efforts, sans pour autant perdre de trop le niveau acquis. C’est-à-dire ne plus surfer tous les week-ends pour pourvoir me débloquer du temps pour autre chose, comme le piano (une activité totalement nouvelle pour moi, comme pour la guitare). Ensuite au bout d’un an à faire beaucoup de piano et un peu de surf, certes je ne serais pas le meilleur au monde, mais j’aurais eu un niveau assez bon pour me satisfaire, et ainsi de suite avec la guitare…
De cette façon, on peut imaginer qu’au bout de 3 ou 4 ans j’aurais pu accomplir 3 de mes rêves. Alors il est vrai que cela représente beaucoup de temps, et que je pourrais potentiellement obtenir le même résultat en faisant tout en même temps. Je pense que la réalité diffère : m’adonner à ces trois activités en même temps pendant 3 ou 4 ans, et rester motivé tout du long m’aurait été impossible. Je n’aurais pas su trouver la motivation suffisante, sachant que je ne pouvais facilement voir un progrès.
« Tout est possible, seulement pas tout en même temps »
Concrètement ça donne quoi ?
· En premier lieu, il me faut déterminer parmi tous ces rêves et ces envies, quelle est la chose que je souhaite le plus réaliser, ou bien celle avec laquelle je souhaite commencer. Quelquefois commencer par des choses « plus simples » peut-être bénéfique pour engranger un capital confiance, mais attention à ne pas tomber dans le piège de la facilité.
· Une fois cela fait, convenons ensuite d’une période de temps sur laquelle mesurer nos progrès, en sachant que l’on se dit que l’on va s’investir au moins une fois par semaine pour cette activité. Vous pouvez bien sûr choisir une plus grande fréquence, mais je vous déconseille de descendre en dessous, il faut une sorte d’investissement minimum pour pouvoir avancer : après tout il s’agit de réaliser l’un de vos rêves. Nous définissons la période de temps en fonction de l’activité donnée bien-sûr, mais je pense que les périodes comme 3 mois, 6 mois, ou 1 an, sont bonnes pour évaluer le progrès dans une activité.
Par exemple : si l’un des rêves que je souhaite réaliser est d’améliorer mon niveau de surf pour faire de belles manœuvres, se donner une période d’un mois uniquement peut sembler problématique. Pour mesurer mon progrès en surf, il vaut peut-être mieux que je m’accorde un essai d’un an avec cette activité pour voir si je souhaite la continuer après cela.
En fait faire le point là-dessus au bout d’un mois ne semble pas la meilleure option, sachant que d’une part vos performances dépendent des vagues et qu’en fonction des saisons, l’océan ne vous offre pas les mêmes conditions. Et d’autre part qu’en fonction de votre niveau on ne progresse plus aussi rapidement qu’à nos débuts, or l’objectif fixé n’est pas celui d’un débutant. Ainsi, il sera donc plus dur d’évaluer son progrès sur une courte durée.
· Tentons désormais de se dévouer à l’activité et d’y être régulier.
· Faire le point à la période donnée et si tout s’est bien passé redéfinir un cap, sinon le poursuivre ou bien arrêter.
Photo by Andre Lisboa
Conclusion : Rêvons nos vies, vivons nos rêves.
Le rêve représente la destination. Pour le concrétiser, il faut être capable de dessiner une trajectoire. Nous devons relier notre finalité à notre situation actuelle, celle d’où nous partons. Si on comprend vraiment qu’il s’agit de ne pas tout faire en même temps, que cela est impossible, alors on commence à vraiment se donner une chance de réussir.
C’est ainsi que tout prend sens : avant la phrase qui nous était répétée nous renseignait uniquement sur le « quoi » : juste sur le fait que l’on pouvait tout faire, tout atteindre ; mais jamais nous informant sur le « comment ». C’est pourquoi dès le premier échec, toute la confiance en cette phrase se trouvait ébranlée. Ne sachant pas comment faire, alors c’était bien plus difficile d’y arriver. Et donc en l’absence de résultat positifs, impossible de croire en ces chances de réussite.
Cette phrase au contraire nous permet maintenant d’avoir des chances de résultats positifs.
« Tout est possible, tu peux accomplir tout ce que tu souhaites,mais seulement, seulement pas tout en même temps »
Bien évidement on va parfois se lancer dans plusieurs rêves en même temps, mais l’idée est de se restreindre au plus petit nombre possible, 1 ou 2. Il va de soi qu’en pratiquant qu’une seule activité toutes les semaines, on pourra atteindre un niveau de maîtrise bien supérieur que si l’on se consacrait à une multitude d’activités à la fois. Si je me lance dans 6 rêves à la fois avec une pratique hebdomadaire, alors c’est comme si tous les mois et demi je disposais d’un créneau pour mon rêve. A raison, d’une pratique hebdomadaire au bout d’un an, j’aurais pratiqué seulement entre 8 et 9 fois cette activité. Tandis qu’en me focalisant sur un seul rêve, j’aurais 52 fois l’occasion de la pratiquer. Qui aura donc plus de succès ? D’après vous, qui sur la durée pourra tenir ses rêves plus facilement ?
Alors rêvons ! Allons attraper tout là-bas ce rêve qui nous tend les bras, et que l’on souhaite accomplir depuis si longtemps. Ne laissons pas les désillusions du passé se mettre au travers de notre chemin. Sans rêves, la vie est sans passion, sans saveur. Elle se vit presque à reculons ou contre cœur. Alors comment pourrions-nous être heureux comme cela ?
Même si cette route vers le succès est longue, si l’on sait bien regarder et se montrer persévérant, alors nos rêves les plus chers peuvent se réaliser. Sachons aussi que la patience qui nous a été inconnue jusqu’alors, sera nécessaire lors de ce processus. Mais quelle est votre raison pour abandonner vos rêves ? N’est-il pas temps de se réveiller ?
« Il n’y a que deux conduites avec la vie : Ou on la rêve ou on l’accomplit. »
-René Char, poète (1907-1988)
Tout est possible, seulement pas tout en même temps…Pensez-y !
Je peux apporter le témoignage de quelqu’un qui a vécu un de ses rêves. Ce qui est peut-être encore plus merveilleux que l’obtention du rêve, c’est le chemin qui permet d’y accéder. Le rêve est en quelque sorte le prétexte qui permet de se mouvoir. La vie est un long chemin vers soi-même. Le rêve est un le moteur qui permet d’avancer sur ce chemin.
Merci pour ton article !
Merci beaucoup pour ce témoignage Geoffrey!
Je suis tout à fait d’accord avec cette phrase: « La vie est un long chemin vers soi-même. Le rêve est un le moteur qui permet d’avancer sur ce chemin. »
Bravo pour ce que tu crées 😉
J’aime bien ton approche, et ton histoire est très touchante ! Tu nous amènes petit à petit à ancrer nos rêves dans le réel. C’est ce qui va nous rendre heureux au final 🙂
Merci pour ce retour, je suis content que cela puisse te parler 😉
Le but c’est tout à fait ça : nous permettre de nous rapprocher de nos rêves, et se permettre de les faire devenir réalité !
J’avoue que j’avais un peu peur que cette article soit trop long, du coup je suis super heureux qu’il plaise.
Je pense avoir vécu à peu près la même chose, comme beaucoup de gens je suppose. C’est seulement au moment où l’on se rend compte que l’on ne peut pas tout faire _en même temps_ que le déclic se fait. Mais alors vient l’étape du choix, qui n’est pas nécessairement la plus simple. Et, une fois ce choix, je pense que le plus difficile reste encore à faire: définir son rêve. C’est-à-dire définir ce que l’on veut faire exactement, à quoi l’on veut parvenir. Il faut pouvoir développer une vision à long terme pour maintenir la motivation et continuer dans la voie choisie.
Il s’agit en tout cas d’une belle histoire et d’un article très intéressant! Merci pour ce partage.
Salut Amandine !
Merci à toi pour ce retour.
Je tiens te souhaiter une bonne continuation et j’espère que tu pourras te saisir de tes rêves! 😉